Plongez au cœur de la foret de Bornéo et soutenez l’association Kalimayan.
Continue readingOctobre Rose – Une photographie différente
Une photo au service de plus grand…
Continue readingL’autre regard – Un projet qui continue
Faisons vivre ce projet encore pour contribuer au changement de regard sur le handicap garce à des portraits puissants et singuliers
Continue readingIso Festival – Le retour
Retour sur le festival Iso où j’ai été invitée avec ma série Danse des villes autour du thème de l’invisible !
Continue readingLa photographie au service de plus grand
La photographie bien plus qu'une image
Je suis invitée à l’Iso festival, à Vendémian dans l’Hérault. Le thème de l’année est Invisible, saisir ce qui échappe. C’est avec ma série Danse des villes que je partage une partie de ma vision de l’invisible. Mais ce n’est pas de moi dont j’ai envie de vous parler aujourd’hui, mais des jeunes talents à coté de qui j’ai la chance d’exposer !
Quel bonheur pour moi de découvrir leur travail et de voir leur approche. Engagés, créatifs…
Et bien sur j’ai été touchée par certains de leurs sujets.
Je souhaitais les mettre en avant pour soutenir leurs créations, et leurs projets !
Parce qu’une photo est bien plus qu’une image !
 
											Assia porte un sujet trés puissant autour de la soumission des femmes… Témoigner que nous fermons les yeux sur ce combat invisible de ces femmes opprimées à travers le monde dont le pouvoir tente souvent de les effacer.
Brett a choisi de travailler sur les lieux de vie des SDF qui disparaissent de nos vues, comme des invisibles…
©Brett Moreau
 
											Elsa fait un travail plastique autour de ces cicatrices souvent cachées. Comme une empreinte indélébiles d’une souffrance passée.
Justin nous embarque dans le monde caché de la schizophrénie à travers une série en noir et blanc au contraste très appuyés. Je trouve cette série puissante et très juste pour parler de cette maladie mentale au monde invisible.
©Justin Dupuis
 
											Violeta aborde avec douceur et force le sujet de la dépression, et certains symptômes ou conséquences de cette maladie qui touche tant de gens.
Matheis vient poser sur ce travail autour de l’invisible la question de la fragmentation de l’identité. A travers une série d’autoportrait puissante il explore un parcours complexe d’identification et raconte avec poésie certaines étapes.
©Matheis Bette
 
											Maelia raconte une vision mélangée du « paranormal » et de lieux abandonnés. Un voyage à travers une part d’invisible et de sensible.
Matiss lui nous emmène dans les montagnes avec les pisteurs qui ouvrent et ferment les pistes et qui restent invisibles pour les usagers.
©Matiss Normand
 
											Axel explore comment le corps humain peut se fondre à un environnement pour devenir invisible. Il questionne notre place dans le monde, et notre capacité à nous effacer pour observer !
La photographie comme elle a du sens pour moi ! Abordant un sujet personnel, qui va au delà de soi. Comment un message devient universel et touche tant de conscience.
Leur travail m’a touché au coeur, c’est les larmes aux yeux et remplie de gratitude que je retourne à mon ordinateur écrire ces quelques mots ! Chacun à leur façon ils abordent un sujet qui les touchent, qui parlent d’eux ou de leur entourage, qui vient témoigner d’un instant… Et par ce témoignage ils viennent faire résonance avec nos histoires, nos expériences, nos ressentis…. Et la connexion se fait !
J’ai envie de dire que je suis rassurée car la jeunesse est engagée et ose prendre la parole ! Et c’est donc avec beaucoup de douceur que j’ai voulu les mettre à l’honneur à travers cet article.
Bon voyage à travers leur regard, et pour cela allez découvrir le site du festival, ou rejoignez nous demain encore à Vendemian !
Une rentrée de projets
Une rentrée remplie de projets, dont le plus important pour septembre est le festival Iso à Vendemian dans l’Hérault
Continue readingPortraits Podium 2025 – Aix en provence
Un défi magique et de belles rencontres.
Continue readingCe que Bornéo m’a soufflé
Il y a un an jour pour jour je posais mon pied sur l’île de Bornéo… je me souviens de cet instant personnel rempli d’émotions… 
365 jours… à l’échelle d’une vie c’était hier et pourtant depuis ma vie a changé fondamentalement…. 
Revenir sur ses terres pour activer sa mémoire cellulaire, reconnecter à son essence, à ce qui fait sens. 
Pourquoi je suis partie, je ne saurais pas le dire, un appel, une évidence. Et depuis c’est le bazar car toutes les cartes se redistribuent et ce n’est pas si évident, surtout en cette fraction de temps, si courte à la fois et si lointaine déjà. 
En ce premier anniversaire, j’avais envie de partager et faire un point. Car revenir à soi aura induit en moi tant de changements et de (r)évolutions.
Le corps qui sait !
Regarder par le hublot, observer de loin encore, commencer à ressentir une émotion inexpliquée… Mes yeux se perdent dans la foret à perte de vue. Je ne connais pas ces paysages, et j’ai pourtant ce sentiment de connu, d’intime. 
Lorsque les roues de l’avion touche le sol, je suis prise d’une émotion si forte, un manque d’air suivi d’une grande respiration… les larmes coulent sans retenue aucune. Il y a moi et cet instant, moi et ce pays qui fait partie de moi. Pleurer de joie, de souvenirs enfouis, de ce corps qui se souvient de ce qui n’est plus accessible à l’esprit et de peurs aussi. Et si je n’aimais pas, si je ne trouvais ce que je ne sais même pas ce que je suis venue cherchée… Peur de ne pas me retrouver et pourtant, mes cellules sont comme déjà rentrées.
Deddy, notre guide magique, nous accueille… puis nous prenons la route. Une route longue, quelques heures. Malgré l’émotion à fleur de peau, le sommeil nous emporte, Caroline et moi-même. Puis une petite heure avant notre arrivée, mes yeux s’ouvrent. Une playlist rock dans la voiture donne le ton. La foret défile, mon cœur se serre. J’y suis, enfin. Je suis rentrée dans cet endroit qui m’appelait depuis si longtemps.
La rencontre avec l’Autre, et avec soi
Nous arrivons au village Dayak. Un premier contact, avec un rituel d’accueil avant de rentrer dans le village. Mon corps en alerte s’adapte à ces nouvelles rencontres. Des sons nouveaux, pas si inconnus, des intonations que je redécouvre, et une ambiance qui nous invite à prendre le temps…. 
Un tour du village, des maisons, du rythme de vie… Un premier tour dans la foret qui longe la rivière, juste comme ça, histoire de s’imprégner de ce tout. Mes cellules se mettent à jour, les unes après les autres.
Expliquer ce qu’il s’est passé est impossible. Peu de sommeil, un lever de soleil, de la marche, des découvertes gustatives, des rencontres, avec Caroline ma compagne de voyage que je ne connaissais que peu, voir pas, notre guide, chauffeur, puis nos hôtes et enfin la forêt… Car oui il y a une rencontre avec cette nature riche. ET j’ai envie de dire, au milieu de toute cette agitation émotionnelle et sensorielle, il y eut aussi une rencontre avec moi-même. 
Vous savez, ce temps qui change, notre cœur qui ne bat plus de la même manière, notre regard qui change, qui se pose de nouvelles choses, pas parce qu’elles sont inconnues, mais parce que l’on ne les regarde plus. 
D’un coup s’est ouvert un nouveau champ. Celui du temps, du temps lent qui devient une force, un luxe. Moi l’hyper active qui ne sait même pas rester assise, comme prendre du temps « vide », et si plein de ces rencontres.
Monet et la forêt
Comment parler de ce retour chez moi, sans parler de Monet… Une maman Oran outang qui nous aura fait signe une première fois, puis une deuxième. Un message fort, direct, transmis yeux dans les yeux ! Pas de faux semblant, pas de négociations possible. Caroline et moi avons au ce même contact, ces même instants partagés ! Une mission , un devoir commun, universel et essentiel…. Des larmes j’en ai versé, beaucoup… plus que depuis longtemps. Des larmes d’incompréhension, de colère.. puis des larmes de beauté, d’évidences. Je ne peux plus juste être coté de moi et du monde… Je dois apporter ma contribution et les aider, nous aider à ma hauteur… Merci Monet de ce message, de cette rencontre et de ta force !
Comment parler de ce retour chez moi, sans parler de Monet… Une maman Oran outang qui nous aura fait signe une première fois, puis une deuxième. Un message fort, direct, transmis yeux dans les yeux ! Pas de faux semblant, pas de négociations possible. Caroline et moi avons au ce même contact, ces même instants partagés ! Une mission , un devoir commun, universel et essentiel…. Des larmes j’en ai versé, beaucoup… plus que depuis longtemps. Des larmes d’incompréhension, de colère.. puis des larmes de beauté, d’évidences. Je ne peux plus juste être coté de moi et du monde… Je dois apporter ma contribution et les aider, nous aider à ma hauteur… Merci Monet de ce message, de cette rencontre et de ta force !
Ce que ce retour à soi a provoqué
Partir sans attente, vers soi, vers sa terre mère. Connecter à son essence et bla-bla-bla…
Cela pourrait être des mots en l’air ! Mais je crois que c’est exactement cela !
Il y a un an je suis partie vers moi-même, et ce que j’ai trouvé était oublié au pus profond de mes cellules. Rien de nouveau, juste de l’endormie je crois, des choses en sommeil qui avait besoin de se faire bousculer et d’être reconnectées. 
Vous rajoutez à cela mon âge et les hormones associées, et vous plongez dans une tempête !
Bornéo aura été pour moi un retour à soi. 
Je suis rentrée et le compromis n’a alors alors plus été possible. 
En 365 jours, j’ai fermé mon studio de portraits qui me tenait depuis 18 ans dans un monde que j’ai adoré mais qui aujourd’hui  m’enfermait, j’ai rebattu les cartes de mon activité, j’ai co créé l’association d’intérêt général Kalimayan avec Caroline ma partenaire d’aventure et plus encore ! 
Des inconnus sur demain il y en plein, mais des certitudes aussi ! Aucun regret, j’avance sur un chemin, guidé par ces rencontres, ces sensations, ces connexions. Bien sur j’ai peur, je suis même remplie de peurs ! Sauf que je ne suis pas seule. Ma famille et mes amis sont là, mais je parle d’un accompagnement autre, de celui de ce retour à sa terre mère justement. Je sais aujourd’hui, que je suis soutenue, et que je dois contribuer à ce plus grand, que mon travail doit servir au delà de moi et des familles que j’ai accompagné. 
Ce que j’ai retourné là bas, c’est cette croyance que TOUT est possible, surtout l’impossible 😉 
Je n’ai pas le comment, j’ai juste le cœur, je n’ai pas les solutions, j’ai les certitudes, et j’ai ma passion, mes rêves, et mon envie d’un monde rempli de sens et d’évidences !
Bornéo m’a appris à revenir à ce que je sais vraiment faire !
Donner, embarquer, faire rêver… Et voir le monde avec mes yeux, sous la beauté simple, pure et sensée.
L’artiste en moi s’est réveillée, avec une envie irrépressible de partager, raconter, explorer et plus encore ! Créer des événements, des rencontres, des sensibilisations, temps de partage, des projets pour (re)mettre de l’humain, du lien partout, surtout dans des lieux où ils se font rare !
Apprendre les uns des autres, vivre ensemble, avancer sur un chemin libre, et que la joie nous accompagne !
Un portrait est une rencontre !
Et si je vous parlais des premières fois ?
Les premières fois c’est un sentiment si magique de l’enfance ! Et si on en vivait tous les jours ?
Continue readingVibrante Humanité – Nouveau projet
Un nouveau projet photographique de Sophie Bourgeix, qui réalise des portraits en lors de ses expositions pour en faire un grand projet de portraits de notre vibrante humanité !
Continue reading


















