I have a dream – Jour 40 du confinement

J’ai appris le 15 mars, le jour de la date anniversaire de la création de mon entreprise, que je devais la fermer pour une durée indéterminée… Mais le confinement officiel a commencé quelques jours plus tard, avec l’arrêt de l’école (déjà prévu) et l’interdiction de sortir, sauf pour aller faire ses courses de premières nécessités. Bien sûr, certaines professions ne peuvent pas faire de télétravail, donc des gens continuent de travailler. Les soignants évidement, mais aussi les caissières et toutes les personnes de la branche alimentaire, nos agriculteurs et vignerons, les services techniques des villes, les stations essences (même si peu de voitures circulent évidement), et d’autres professions que j’oublie surement. Ces 40 jours invitent à la réflexion, et parfois à l’inquiétude.

Mise en place d’un nouveau paradigme

Dés les premiers jours, chacun est face à un nouveau paradigme, car que nous travaillons ou non, les données ont changé. Nous devons peu sortir, ne plus nous embrasser mais simplement nous saluer à 1m les uns des autres, se laver les mains dès que l’on touche un objet venant de l’extérieur, etc. L’extérieur devient un « danger » », et nous sommes invités à rester à l’intérieur.

Cet intérieur c’est évidement notre chez nous, mais aussi notre intérieur propre… Ce temps à part invite à l’introspection, et à se poser des questions sur l’essentiel auquel nous sommes contraint de revenir.

L’essentiel au coeur de nous

Dehors est dangereux, l’insécurité règne, et pourtant, nous sommes obligés de sortir. Certains pour travailler, d’autres pour avoir de quoi se nourrir, mais aussi pour essayer de faire de l’exercice car l’inactivité est vraiment nocive, pour le corps et l’esprit. Il nous est nécessaire d’imprimer une autorisation pour sortir… UNE AUTORISATION POUR SORTIR…. cela personnellement m’a vraiment interpellé. Déjà parce que cette autorisation c’est moi-même qui me la donne, mais aussi parce que cela vient toucher ma propre liberté… mais c’est un autre sujet.

Les jours passent ett s’installent donc cette nouvelle vie, ce nouveau paradigme qui crée un nouveau quotidien. L’école des enfants, le travail à la maison, les repas (qui occupent une grande place car nous sommes plus nombreux et à tous les repas), les loisirs, les activités physiques, et faire tout ce que nous n’avions pas le temps de faire dans la maison… le rangement, les petits travaux, le jardin, le tri, etc. Etre dans le faire pour ne pas trop regarder dedans. Mais au fil des jours, l’introspection est nécessairement plus forte, puisque de moins en moins de chose à faire, et le rythme s’installe… Un peu de télé mais surtout pas les infos, car trop anxiogène ; le sentiment que la peur s’installe de manière globale. On ne cesse de nous renvoyer que l’Autre est un danger tout comme l’extérieur.

Notre sécurité est là, dans le lieu choisi pour le confinement, avec ou sans ses proches. Un espace temps différent se crée, et des questions émergent forcément.

Pouvoir passer du temps avec sa famille ce n’est pas si mal, voir grandir et évoluer ses enfants, prendre le temps d’apprendre à jouer d’un instrument, à cuisiner, à méditer, à faire du sport, etc. et toutes ces choses qui dans le quotidien d’avant n’existaient pas. Et si ce nouveau quotidien n’était pas si négatif que cela, si avant c’était une erreur… Peu à peu un retour à l’essentiel ; ne plus se perdre dans des achats compulsifs pour avoir la sensation d’exister au travers de ce qui est acheté, faire avec ce que l’on a, quand il manque quelque chose, réfléchir pour trouver une solution, ou attendre, et repousser à plus tard, quand une sortie sera organisée.

Les voisins, s’en soucier, leur proposer de l’aide, savoir si ils vont bien, partager un gâteau car seul c’est trop, échanger… Revenir à ces vies de quartier où tout le monde se connaissait et faire peu à peu tomber les murs construits entre chaque maison.

La famille et les amis éloignés, les retrouver par les médias sociaux ou le numérique, se parler plus qu’avant, venir aux nouvelles plus souvent, s’écouter.

Et ceux avec qui l’on vit : apprendre à accepter, ce 24/24, ce tout le temps, cette impossibilité de voir d’autres personnes. Se rendre compte que tout se passe bien, que finalement les choses existent, dans la justesse, chacun dans sa singularité.

40 jours et après ?

40 jours… cela fait tourner la tête non ? 40 jours sans liberté extérieure, mais tellement de liberté intérieure. 40 jours qui invitent à continuer à réfléchir, 40 jours qui invitent à passer à l’action sur l’après, 40 jours qui rallument les « I have a dream », 40 jours qui poussent à regarder ce que l’on n’a pas encore fait et qui invite à se positionner pour l’après.

I have a dream

Cette phrase, je me la répète souvent, mais parce que j’ai comme leitmotiv dans ma vie de ne rien regretter 😉 Donc jour après jour, je mets en oeuvre ce qui compte vraiment pour moi. Ces 40 jours me questionnent bien sûr. Je perçois mes blocages, mes avancées, mes envies, mes douces folies… je regarde aussi ce que j’ai construit, et je suis fière. ET je ne veux pas perdre cela, mais quand même aller explorer d’autres univers, d’autres espaces…

Il y a 40 jours, je rêvais de fêter les 13 ans de mon entreprise. Aujourd’hui, je rêve de lui proposer une nouvelle manière d’exister et de grandir. Un joli cadeau pour cette adolescente qu’elle est 😉

Bientôt les portes réouvriront et je vous accueillerai sans peur dans mon espace mis à votre disposition. Alors, se révèleront très certainement d’autres choses, fortes de vous, de nous, et de ces jours de confinement.

Prenez soin de vous.

 

L’Autre Regard – 21 Fashion Down

En ce 21 mars aurait dû se tenir la 21 Fashion Down au Palais du Pharo à Marseille. Au vu des événements, ce rendez-vous est reporté au 28 novembre 2020 ! Retrouvez toutes les infos sur leur page Facebook

Avec Marina, nous avions prévu de faire un parcours avec des portraits de famille, de couple ou encore en solo des personnes porteuses de trisomie 21, pour que les barrières tombent et que l’on voit aussi l’amour et la joie au fil de ce parcours.

Il me parait donc important de partager ce travail déjà effectué, même si du coup, la découverte sera moins grande en Novembre.

Il y a donc quelques semaines, j’ai accueilli au studio à Aix-en-Provence des familles dont un membre est porteur de trisomie 21. Nous avons réalisé alors des mini sessions photos, avec des portraits de famille, solo, de fratrie, etc. Bref nous avons fait une séance photo 🙂

J’ai été touchée par l’amour qui les unissait, par la force qui règne, tant chez les parents que chez les enfants. J’ai vu des gens se réunir, autour de leur enfant. J’ai vu des adolescents engagés dans leur envie de ne pas être regardés comme des gens trop différents.

 

Une magnifique expérience, des beaux regards, des témoignages puissants.

 

Hâte que vous puissiez les voir sur le podium, autour de la 21 Fashion Down, et que nous puissions évoluer autour de ce parcours photographique et de témoignage.

En attendant, je vous souhaite une belle découverte de ces familles Hors Norme. Enfin, surtout de ces familles si belles à rencontrer et à découvrir !

Prenez soin de vous.

 

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Grossesse – ce moment suspendu à mettre en lumière

PHOTO NOIR ET BLANC GROSSESSE COUPLE STUDIO PORTRAIT AIX EN PROVENCE

Réaliser une photo d’art de votre grossesse, mais pourquoi?

Un instant partagé

Un bébé se fait à deux bien que ce soit maman qui le porte. De nombreux moments de partage se mettent en place. La séance photo en est un.

En effet, lors de cette séance la seule chose qui compte c’est vous ! Vos liens, vos regards, votre ressenti… vous êtes au coeur de cette séance, vous et votre bébé.

 

 

Un instant pour vous

Vous, future maman, vous portez cet enfant. Vous vous posez 1000 questions, et avec le papa vous imaginez tout ce que vous pourrez faire ou pas pour accompagner au mieux ce bébé. Des doutes s’installent, mais aussi de jolis rêves et certitudes. Cette période est pleine de nouveautés, de sentiments inconnus. Je conseille d’ailleurs souvent aux futurs parents de ne pas hésiter à aller parler à des professionnels pour sortir de leurs angoisses (car souvent il suffit juste de poser des mots dessus, et hop tout s’envole)

Lors de la séance photo, nous prenons le temps. Le temps de se parler, de sourire, d’échanger. Nous prenons aussi le temps de vous mettre en valeur, de travailler sur votre intériorité, votre rayonnement. Nous mettons en lumière la simple beauté incroyable de ce corps qui a changé.

 

Un écrin rien que pour vous

La grossesse est un moment intime. Tout le monde y va de son bon conseil, de son anecdote, mais finalement, les seules personnes qui savent vraiment ce que vous ressentez c’est vous. 9 moi c’est rien, et en même temps c’est long. Pendant ces 9 mois, votre monde intérieur évolue, change, est bousculé. Les émotions font des bons, des hauts et des bas, des projets de dingue et des inquiétudes. Un ascenseur émotionnel dû aux hormones et au changement de paradigme qui est en marche.

Une fois les photos réalisées, vous pouvez construire votre écrin. Ce coffret qui n’appartient qu’à vous, composé des photos qui vous racontent. Ce trésor que vous conserverez au fil du temps et que vous pourrez, si vous le souhaitez, partager avec votre bébé. Vous pourrez lui raconter ces petites choses qui vous faisaient plaisir, celles qui vous touchaient ou qui vous inquiétaient. Vous vous souviendrez de ce qui comptait pour vous, de ces envies par rapport à la naissance, à ces émotions liées à la présence de votre enfant dans votre ventre.

 

PLUS D'INFORMATION OU RÉSERVATION, CONTACTEZ-MOI !

 

Merci J&S de votre confiance. Toutes les photos ont été réalisées dans mon nouveau espace, rue Manuel, à Aix-en-Provence. Un lieu rempli de belles énergies et d’amour. Idéal pour venir réaliser une séance photo de grossesse 😉

L’Autre Regard – L’Oasis

Ce soir, dans le cadre des semaines d’informations sur la santé mentale, je devais parler du projet que je réalise actuellement au sein de l’hôpital de jour L’Oasis de Saint-Maximin. A défaut de pouvoir présenter le projet lors de cette exposition, et d’en parler verbalement, j’ai décidé de vous le décrire pour que ce projet puisse encore grandir.

Le projet « L’Autre Regard » est né il y a déjà 6 ans, lors d’un travail de reportage et de portrait au sein de l’IME de la Roque d’Anthéron. Mettre en lumière ces enfants en situation de handicap et le personnel encadrant me paraissait essentiel. Aussi, lors des premières expositions, entendre les retours m’ont convaincu de le poursuivre et, même, de le porter plus haut.

Aujourd’hui, c’est donc à l’hôpital de jour de Saint-Maximin que je viens poser ma lumière. L’argent est toujours ce qui va manquer pour que le projet existe dans la matière. Effectivement, je vais bénévolement réaliser le reportage et les portraits. J’ai pu, un temps, offrir les tirages aux familles. Aujourd’hui, je ne le peux plus et ne le souhaite plus. Pas par manque de générosité, mais parce que ce travail me parait essentiel, et qu’il apporte beaucoup aux familles, aux équipes et au monde extérieur au handicap. J’ai fait le choix de travailler en grande partie pour ce type de projet. De plus, est-ce que le Handicap peut prétendre uniquement à du gratuit ? Pourquoi ne bénéficierait-il pas d’un travail rémunéré, d’autant que ce sujet le mérite largement. Mais tout ceci est un autre débat. La réalité est que nous cherchons avec l’équipe encadrante et soignante, des fonds pour décorer les espaces de l’Oasis avec ces portraits, mais aussi et surtout, pour construire une exposition qui vivra hors les murs. C’était une de mes missions de ce soir : montrer les premières images réalisées pour valoriser le projet et convaincre les donateurs potentiels 😉

Pourquoi réaliser ce reportage ?

  • Pour les familles et les enfants

Autour des instituts spécialisés, des murs existent. Il y a bien sur les murs physiques pour protéger les enfants et/ou adultes et les empêcher de sortir. Cependant, ces murs sont, malheureusement, encore aujourd’hui psychologiques et intellectuels. Que se passe t-il derrière ces murs ?

Tous les parents souhaitent savoir ce que leurs enfants vivent dans leur journée. Mais voilà, avec un enfant en situation de handicap, le verbal n’est pas toujours en place, et l’enfant n’a pas toujours la capacité de raconter ce qui a été fait dans sa journée. Il y a bien sûr parfois les retours des accompagnants, mais cela reste limité.

Réaliser un reportage permet aux familles de découvrir la vie de leurs enfants au sein de l’Institut. Des sourires, des activités, des regards, les temps de repas, de repos, etc.

Lors de ce reportage, les enfants se sont sentis considérés différemment. Ils sont évidement, en général, au centre de tout avec les encadrants, mais là, je ne leur demande rien hormis d’être.

  • Pour le personnel encadrant et soignant

Le personnel encadrant et soignant vivent, eux aussi, derrière ces murs physiques et psychologiques. Vous savez, ceux, derrière lesquels on ne sait pas vraiment ce qu’il se passe, et finalement peu importe. Ceux aussi construit pour que surtout tout reste bien caché. Ce personnel vit donc aussi caché que ce soit leur travail ou encore leur engagement. Un reportage permet, par conséquent, de faire sortir tous ces gestes, et de les valoriser eux, dans ce qu’ils sont et font. Un reportage dans une institution, quelqu’elle soit, c’est une manière de dire merci et de rappeler que leur travail est essentiel. Sans eux, tout serait encore plus compliqué. Et pour moi cette gratitude me parait évidente et importante.

  • Pour « dehors »

Voir toute la magie qui s’opère dans ces lieux inconnus, faire tomber les murs et les barrières que l’on érige face au handicap, à la différence. Ces images permettent de valoriser ceux que l’on ne voit pas, que l’on ne voit plus, ou que l’on ne veut pas voir. Et nous ne les voyons pas avec un regard négatif, mais avec ce regard de l’authenticité, de l’instant, de leur énergie à eux, et de tout ce que, ceux qui travaillent avec la différence, créent.

Pourquoi réaliser un portrait pour chacun des enfants ?

  • Pour la valorisation de soi

Un temps de portrait c’est un temps magique. Je ne suis là que pour l’enfant. Cet espace réduit, cette lumière posée sur leur être. Je ne leur demande rien, rien de particulier. Ils sont devant l’objectif ce qu’ils ont envie d’être. Le lien existe, invisible ou non, leur présence est là, forte de leur regard. Ils sont bien installés devant mon objectif, une belle énergie nous unie, et je dirais qu’une partie d’eux se révèle.

  • Pour communiquer vers l’extérieur

Les portraits, comme le reportage, servent à communiquer vers l’extérieur. Ces photos peuvent servir à valoriser l’institution, le handicap., etc. Ces photos servent à changer le regard sur la différence, à ce que chacun (re)trouve une place personnelle et sociale.

Une sensibilisation et un Autre regard.

Recherche de fonds

Je devais présenter le projet ce soir pour chercher des fonds. Ces fonds serviraient à financer  :

  • Le papier peint qui servirait de déco dans les couloirs de l’Oasis : quoi de plus chouette que de ne plus avoir un mur tout blanc dans ce couloir. Les enfants pouvant décrocher facilement les tableaux et se blesser avec, nous avons pensé au papier peint. Comme une fresque, dont ils seraient les héros. Alors oui, il y a du mouvement tant au niveau de personnel que des enfants, donc l’idée n’est pas de mettre en valeur seulement les individus dans ce qu’ils sont sur cette fresque, mais vraiment la vie là-bas, et toute l’énergie qui en dégage.
  • Des tirages, en finition Singapour (tirage laminé sur bois), qui permettraient de créer une exposition itinérante, autour de Saint-Maximin et ailleurs aussi. Pour que les regards changent, pour que les enfants soient valorisés ainsi que les équipes soignantes et encadrantes. Pour le lien que peut créer une exposition, etc.
  • Pour soutenir des projets pédagogiques autour de ce travail photographique.

 

Ce projet n’est pas fini, d’autres images de reportage devraient voir le jour, mais je souhaitais déjà le présenter ici, en attendant qu’il soit à nouveau possible de le présenter devant un public.

 

Prenez soin de vous et des autres 

Anniversaire – 13 ans

Le 15 mars 2007, j’ai créé ma société de photographie. D’abord appelée So-photo, puis j’ai récupéré mon nom, puisqu’une autre Sophie avec une entreprise So-photo est arrivée dans le sud 😉

13 ans de bonheur et de partage

C’est dingue, c’est même enivrant parfois quand je regarde en arrière. Comment je prends cette décision de me lancer, malgré ma peur de ne plus photographier avec plaisir… Alors c’est vrai, je ne photographie plus vraiment en dehors de mon boulot, car  je ne fais vraiment plus que du portrait. Mais en même temps c’est sincèrement un tel bonheur que, chaque jour, réaliser vos portraits de famille (au sens large du terme)

Pour mieux comprendre mon approche, je vous retranscris une série de questions posées pour une interview qui n’est jamais parue 😉 et surtout mes réponses !

Pourquoi travailler juste avec les familles ?

Une famille, déjà c’est quoi ? Alors pour moi, bien sûr cela peut être la schéma classique, parents/enfants, etc., ainsi que les familles mono-parentales, et/ou les familles recomposées (j’adore même ces familles-là car elles se composent de personnalités qui se découvrent, et finalement s’aiment et ce quelque soit les départs entre chacun)… et si on élargit un peu, tu rajoutes les grands-parents, pourquoi pas les cousins et fratrie.

Et la famille cela peut aussi être les amis, non?

Dans la notion de portrait de famille, j’y mets aussi les individus, chacun dans leur singularité. Une famille pour moi se compose de chacun de ses membres, et c’est en existant individuellement que la famille se nourrit et se construit. C’est pour cela que peu à peu, je vais de plus en plus vers ce portrait individuel, ce portrait unique de personne unique ;-). Je vous accompagnerais toujours pour vos séances ensemble car c’est un vrai moment partagé, que je continue de chérir, et que je vous invite à réaliser pour le vivre au moins une fois… par an ;-).

Ce portrait individuel, c’est un instant à s’offrir et à offrir aux membres de sa famille, moins souvent justement, mais important. Etre avec soi, face à soi, main dans la main, pour peu à peu révéler l’être, son essence propre et se révéler à soi même !

Et si je suis honnête, je ne travaille pas que avec les familles. Je réalise des reportages dans différentes institutions, et j’accompagne des chefs d’entreprise dans leur communication, leur développement d’image de marque, et l’alignement de tout cela à eux ;-). Donc ma palette de travail est large !  Bien souvent, les chefs d’entreprise ont aussi une famille et sont un père/une mère/un fils/une fille et il en est de même pour les personnes que je rencontre dans les institutions. La famille est bien au coeur de mon travail, de mon approche globale, et de ce qui m’anime chaque jour.

Pour moi la famille est un tout, une base, un socle, une ancre, une voile. Elle se compose de chacun de nous, de chacun de vous, et devient un ensemble de vous !

Pourquoi ne pas vendre du fichier numérique aujourd’hui ?

Cette fameuse question du fichier… Cela faisait longtemps qu’elle ne m’avait pas été posée. Ma position n’a pas changé depuis tout ce temps : oui, je vends du papier, du concret, un bel objet, un tableau d’art, un album que l’on peut regarder ensemble et toucher, etc. Dans cette aire du tout numérique, cela laisse songeur, je le comprends. J’ai fait le choix de travailler et de livrer peu de photos, mais des photos qui pourront exister encore et encore dans 1 an, 10 ans, non 30 ans… 50… 100 ans peut-être même. Je ne retrouve pas ma sauvegarde de 2017… Pfff, je vais chercher, évidement, ouvrir les différents disques durs, je l’ai au moins 2 ou 3 fois qui traînent quelque part, mais mes albums eux, sont tous rangés, dans ma bibliothèque et j’ai même ceux de quand j’étais ado dans une caisse à la cave (et si et oui, je les regarde eux aussi de temps en temps).

Bref, l’expérience de ces 13 dernières années n’a fait que me confirmer qu’il était important que je vous accompagne justement sur ce patrimoine photographique. Et j’avoue que le papier est la meilleure des sauvegardes : un album ne se jette pas, et ne se vole pas. Il peut s’user mais pas se casser. D’autant plus que partager la (re)découverte d’un album avec ses proches c’est quand même top… et bien plus que tous devant un écran (encore un ;-)) !

Quand au tableau, cette oeuvre d’art que je vous propose dont vous êtes le sujet, et bien c’est au quotidien que vous en profitez ! En plus de valoriser ceux qui sont dessus, et d’ancrer cette notion de famille, et donc de sécurité, c’est un bel objet déco, remplit de vous, de vos émotions, et de votre intimité parfois même. Un fichier numérique ne permet pas cela. Un fichier numérique ne reste qu’une succession de 0 et de 1. Il n’a pas d’âme, pas de vie propre. Le support papier, physique, est lui dans l’énergie de la matière et devient donc à part entière lui aussi « matière et énergie ».

 

 

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13 ans de vous

Pffff…. je ne peux pas faire de rétrospective justement de 13 ans, mais quelle évolution… Mes commencements à Jouques, par le mariage et les crèches, puis du reportage pro, et la découverte du portrait… Je rentre à la maison comme j’aime à dire.. Au fil de l’eau, j’abandonne tout autre discipline pour ne faire plus que du portrait, je pars à Aix, dans un projet dingo en plein coeur de ville… 6 ans de bonheur là-bas, et une envie à nouveau de mouvement, parce que cela m’est imposé, parce que c’est le moment de bouger pour voguer vers d’autres lieux…. un essai sans lieu, dans lequel je ne suis pas vraiment à l’aise, et hop, je fête mes 13 ans, je souffle ma bougie dans un nouvel espace dédié aux portraits mais pas que.. un lieu d’échanges aussi, de rencontres, d’expositions… Un lieu où la vie peut se croiser, les personnes se découvrir et se dévoiler… Fêter ce nouvel anniversaire dans un lieu différent, mais qui va dans le sens de l’évolution de mon travail photographique est un magnifique cadeau.

Ces 13 ans, c’est à vous que je les dois. Vous et votre confiance, vos regards, vos sourires, vos familles, votre envie de construire avec moi votre patrimoine photographique. Je suis atypique dans ma profession, et pourtant, vous êtes restés, et avez continué à venir au fil des années. Je ne sais pas communiquer, et pourtant vous êtes là, toujours au rendez-vous. Je ne fais pas vraiment de promotion car j’ai calculé mes coûts au tarif les plus juste par rapport aux supports et à la finition que je vous propose, et pourtant, là encore, vous êtes là, fidèles et engagés, pour s’éloigner d’une consommation du tout, pour aller vers une consommation de ce qui est important.

Grâce à vous, j’a ai appris que vous ne me choisissiez pas pour un tarif, mais pour une prestation, que vous ne cherchiez pas juste un photographe, mais bien une personne qui traverse les années avec vous et les mets en lumière, j’ai appris à vos cotés que ce que je réalise avec vous, c’est bel et bien un travail essentiel, car il vous raconte, vous et votre histoire.

Grâce à vous, j’ai développé le portrait de soi, qui va à l’adulte, à l’ado, à l’enfant, qui permet cet accompagnement vers soi, pour se révéler à soi même, sur une photographie, une série de photographie. Se livrer à soi n’est pas chose si facile mais cela aide à avancer, à se faire du bien, cela permet aussi de faire un point. Face à soi, on se regarde, on se découvre et on révèle. Voir ses part d’ombre,  pour dévoiler sa lumière… ce travail du portrait de soi, dont je parle peu, mais qui est un travail pratiqué depuis longtemps maintenant, c’est aussi un essentiel. ce n’est pas un portrait « public », c’est un portrait de et pour soi ! et au travers de vos témoignages, je sais que cela aussi est essentiel.

Alors MERCI.. SIMPLEMENT MERCI

Un anniversaire… différent – 15 MARS 2020

Pour les 13 ans de « ma petite entreprise », je voulais organiser une « party », un moment convivial avec vous, mes plus chers clients, mes amis, et mes collègues. Un temps de partage autour de mes vignerons locaux préférés, déguster pourquoi pas quelques mets, et discuter, refaire le monde, avec une belle expo et des sourires entre nous. J’avais même réfléchi à une conférence. Pour les 10 ans, nous avions fait un tour dans le quartier Mazarin, avec une visite guidée par « le visible est invisible ». Cette année, je souhaitais une belle rencontre avec l’invisible 😉 mais un virus en a décidé autrement. Pour mes 13 ans de photographe, le président de la république m’a annoncé que je devais fermer mon espace pour une durée indéterminée.

Alors bien sûr, je ne vais pas vous mentir, j’ai peur… enfin, oui et non ! Peur car nous ne savons pas pour combien de temps. Déçue car je ne pourrais pas souffler ces 13 bougies dans mon nouveau lieu qui sonnait comme un nouveau départ, un renouveau ! Hoooo, c’était une si belle histoire cette histoire-là ! Mais je reste confiante. Ce soir, pour les 13 ans de mon entreprise, je vais éteindre la lumière et ne revenir que seule pendant les prochaines semaines. Nous allons nous retrouver vite, j’en suis certaine pour fêter cet anniversaire ou un autre, ici ou ailleurs… Ce que je sais, c’est que bientôt nous pourrons à nouveau écrire ensemble votre patrimoine photographique. Je rentre chez moi assez sereine (oui, je suis sereine et terrorisée en même temps, cela s’appellerait il de l’ambivalence ?, lol) parce que j’ai confiance en ce qui doit arriver, je sais écouter les mouvements d’énergie, et je suis attentive à ce que chaque expérience en soit justement une. Une belle expérience. Je suis moins sûre que cette expérience soit aussi sympa pour mes enfants ado qui vont du coup me supporter toute la journée avec eux, avec mon insatiable envie de toujours faire « un truc » ;). Je vais ce soir, fermer ma porte, sans savoir quand je viendrais la réouvrir pour vous mais c’est pour notre sécurité à tous, donc c’est ce qui est le plus important !

Bel anniversaire à toi ma petite entreprise qui me met en joie depuis 13 ans, et merci, non… un immense merci à vous tous, sans qui je n’aurais jamais pu faire 13 ans. Rdv donc bientôt, après le COVID 19, pour ensemble partager de nouveaux moments photographiques !

L’instant partenaire (spécial grossesse) – Awel Bajou Dentiste

Vous savez que j’aime partager mes coups de coeur (et coup de gueule aussi parfois mais restons dans le positif). Hum, me direz-vous ! Un instant partenaire avec un dentiste ?  Pourquoi ?  Et bien déjà parce que rencontrer une dentiste super sympa, fun et jeune, ce n’est pas tous les jours. Ensuite, parce que ce n’était pas chose facile de trouver une personne qui arrive à nous mettre à l’aise, même lorsque nous sommes assis sur son fauteuil de torture. Awel fait partie de ces personne. Oui, je vous assure, j’ai testé, et comme beaucoup, le dentiste n’est pas mon rendez-vous préféré !

Blague à part, cet instant partenaire est surtout dédié aux futures mamans. Vous savez, ce n’est que du bonheur. Il y a juste 2/3 trucs improbables qui nous arrivent pendant cette période de grossesse qui peuvent parfois nous inquiéter ! Je ne vous en dis pas plus et laisse la parole à Awel !

Ps: par choix, je n’ai pas demandé de photos du problème abordée à Awel 😉 Je préfère alimenter cette page avec un joli ventre rond puisque cet instant partenaire est pour vous, les futures mamans !

Rencontre avec Awel Bajou – Dentiste

Mesdames, si vous lisez cet article et que vous êtes enceintes, je me sens dans l’obligation de vous féliciter, mais aussi de vous parler des saignements de gencive qui en découlent !

Vous avez ce qu’on appelle une Gingivite gravidique.

Sachez que vous n’êtes pas la seule, en effet c’est une gingivite très spéciale car elle n’atteint que les femmes enceintes dans une proportion qui varie de 60 à 70%. Elle arrive bien souvent chez celles qui n’ont jamais eu de problèmes de gingivite et ayant une bonne hygiène dentaire.

« Gravidique » quel mot barbare. Pas de panique il découle tout simplement du mot « grossesse » et non de « gravité » !

 

La gingivite gravidique se déclenche en général au bout du troisième mois et disparaît naturellement après l’accouchement.

« Mais pourquoi ça m’arrive maintenant ?! »

Tout simplement car cette gingivite se déclenche sous l’influence des perturbations hormonales qui se manifestent dès le premier mois de la grossesse.

Oui mesdames, la grossesse c’est beaucoup de joie, mais aussi quelques désagréments et l’inflammation de vos gencives peut en faire partie.

« Mais vraiment en gros c’est quoi ce truc ?! »

Les 3 signes les plus importants sont :

  • Un saignement fréquent de la gencive déclenché ou non par un brossage des dents
  • Une rougeur, une sensibilité anormale due à l’augmentation de vascularisation de la gencive.
  • Une augmentation de volume des gencives, on dit qu’elles sont tuméfiées.

 

Je m’en doute mesdames, vous avez une foule de choses en tête lorsque vous êtes enceintes, alors votre santé buccodentaire ne vient peut-être pas au premier rang.

Si tel était le cas jusqu’à maintenant, j’espère qu’après la lecture de cet article, elle apparaitra plus haut dans votre liste des priorités.

En effet selon le temps et la sévérité de l’exposition aux bactéries, les expositions peuvent induire une activité utérine contractile, une dilatation du col et une rupture des membranes aboutissant à un accouchement prématuré.

Le saignement des gencives au brossage constitue donc un signe d’appel. Il peut aussi vous faire questionner sur d’autres signes de maladies parodontales (= de gencive) : douleurs gingivales, abcès, mobilités dentaires, déplacements dentaires, tassements alimentaires entre les dents.

Oui d’accord mais que faire ?

En quelques mots la plaque dentaire qui se dépose perpétuellement sur les dents et les gencives contiennent bactéries et microbes qui trouveront un état favorable pour se multiplier et occasionner des troubles comme une gingivite.

Le but est donc d’éliminer cette plaque dentaire d’une façon plus régulière et plus complète grâce à :

  • Un dentifrice adapté aux gencives sensibles
  • Un brossage méticuleux des dents
  • Une utilisation de fil dentaire en soie
  • Un brossage deux à trois fois par jour de deux minutes au moins
  • Une utilisation de brosse électrique si vous le souhaitez
  • Une utilisation d’un bain de bouche antiseptique pour assainir la cavité buccale
  • Une visite chez votre dentiste chaque trimestre

Si vous êtes enceinte ou prévoyez le devenir, consultez votre chirurgien dentiste qui évaluera votre santé dentaire pour déterminer si vous avez besoin de traitements avant et pendant votre grossesse. En incluant les soins parodontaux dans votre plan de grossesse, vous pourrez réduire le risque de contracter une gingivite durant celle ci.

Si vous n’avez pas réalisé de suivi en amont, au cours de votre grossesse, vous devriez recevoir un BILAN BUCCO-DENTAIRE pris en charge par la sécurité sociale, pas d’excuses mesdames, foncez ?

Sources :

Laboratoire Medident.fr – La gingivite gravidique ou gingivite de la grossesse 

CREST – Symptômes et traitement de la gingivite de grossesse (ou gravidique)

SFPIO – Grossesse et maladie parodontale

Si vous souhaitez plus d’infos, ou directement contacter Awel, vous pouvez prendre rendez-vous via DOCTOLIB

Awel Bajou
Pôle Santé Le Prana – 15 Chemin Fons Vicarii
13122 Ventabren
04 84 47 00 05

UNE QUESTION ? CONTACTEZ-MOI

REGARDS – RETOUR SUR CES 2 JOURS DE SENSIBILISATION SUR LA PHOTOGRAPHIE AUTUR DU HANDICAP ET DE LA MALADIE

Il y a quelques mois, Audrey Guyon, photographe me proposait de créer avec elle deux jours de sensibilisation sur la photographie autour du handicap et de la maladie. Un projet un peu ambitieux et osé… Mais bien sur, rempli de sens… alors nous voilà partis dans cette belle aventure. L’AFSR (Association Française du Syndrome de Rett) nous a tout de suite soutenu, et nous a permis d’obtenir une salle au sein de la plateforme des maladies rares. Nous la remercions pour cela, ainsi que pour son intervention lors de ces deux jours, pour mieux éclairer les besoins des familles et associations. Je tenais aussi à remercier L’association Tombée du nid qui est intervenue lors de notre conférence du dimanche. La construction de ces journées m’a évidement bousculée, mais a aussi confirmée mon engagement et mon choix de vouloir porter ses projets autrement que entre deux clients.

Ensemble pour parler du handicap ou de la maladie

Ce sont 5 photographes qui nous ont fait confiance, et qui nous ont rejoint Audrey et moi à Paris les 4 et 5 novembre 2019. Nous avons abordé différents points sur la photographie autour du handicap et de la maladie. Nous avons tenté de donner des clefs, de transmettre notre engagement, nos points de vue, nos approches… Ce qui est ressorti au travers de nos questionnements, c’est qu’il est temps d’en parler… J’ai longtemps été coincée entre mon envie d’en parler, souvent, régulièrement… et en même temps, ce souci de mettre une étiquette… Car en rajoutant le mot « handicap » ou « maladie » à chaque publication, cela me paraissait très stigmatisant, et finalement pas vraiment inclusif… Et je continue de le trouver d’ailleurs, mais ce que j’ai compris avec le recul, c’est que pour l’instant, ce n’est pas « normal » dans notre société… En échangeant avec les différents intervenants d’association et les familles présentes, il y a une peur, une inconnue, qui n’est pas simple à dépasser. Alors aidons les en communiquant… je me dis que dans quelques années, il n’y aura plus besoin de mettre cette étiquette, et que chaque famille se sentira à sa place de réserver une séance avec un photographe professionnel, mais en attendant, acceptons  de catégoriser dans notre communication, et de spécifier que oui, il s’agit d’une famille avec un membre en situation de handicap…

2 jours d’échanges, 2 jours d’émotions, 2 jours de réflexion, 2 jours où je suis certaine que nous avons tous avancé.

 

 

Lors de ces deux jours, j’ai vu de l’amour, des intentions, des engagements, et cela m’a permis de me reconnecter avec mon propre engagement. Ceux qui me connaissent savent que je suis attirée par le cercle vertueux, celui qui crée de la richesse en amenant du positif autour de soi. En accompagnant ces 5 photographes au travers de la photographie sur le handicap et la maladie, j’ai pu vérifier que c’était bien de cela dont il était question. Le don de soi n’est jamais gratuit, il ya souvent un lien associé, une faille, une blessure… J’en parlais encore hier avec une de mes clientes, qui me partageaient une théorie comme quoi « chaque soignant a besoin de se soigner »… c’est ok, je suis ok avec cela. Tant que cela n’est bien sur pas pathologique et su 😉 Bref, je m’égare sur moi même et mes questionnements quant à ma nouvelle posture mais nous y reviendrons surement un jour, mais ce n’est pas le temps de cela !

Un portrait pour des personnes dites différentes

Lors de ces deux journées d’échange, nous avons eu la visite de différentes associations. Nous avons donc pu échanger sur les attentes et les craintes des parents… Saviez vous que certains photographes refusent de photographier des personnes en situation de handicap? Et bien si, des familles l’ont vécu. Après, tout le monde s’entend, la peur de l’inconnu, de ne pas savoir réagir etc… Ok, mais il devient nécessaire alors que le photographe puisse sans souci renvoyer vers un confrère qui lui peut mettre en lumière ces familles « différentes », pour ne pas les laisser  esseulées, comme si elles n’y avaient pas le droit. Ce fut le premier constat. 

Le deuxième constat est aussi que les familles ne s’autorisent pas simplement à cette demande. Ben non, et si mon enfant fait une crise ? et puis nous ne sommes pas vraiment beaux nous, et si, et si et si….. Sauf que nombre de personnes qui passent devant l’objectif d’un orthographe se posent les même questions, et que des crises, un enfant de 2/3 ans, je vous assure il peut en faire aussi. Il suffit de préparer la séance… (ET encore que là, plusieurs avis différent…) personnellement je prépare mes séances toutes de la même manière, et finalement, je m’adapte à l’instant T, et je demande sur le moment si le handicap va empêcher telle ou telle posture, si cela est compliqué ou non… et j’avoue même tester avant en toute bienveillance, et il n’y a jamais eu de souci, que du positif !

Le besoin de communiquer… Notre société essaye d’être inclusive, mais nous sommes loin d’une inclusion réelle. Il y a du mieux comparé à il y  quelques années, mais bon, la marge de progression est encore super large. C’est ainsi, que dans l’échange, est apparu ce besoin de communiquer. Communiquer par sur ce qui est différent, mais sur qui est, sur ce qui se vit… Lors de ces deux jours de formation, une superbe petite fille est venue avec sa maman 😉 Nous avons mis en lumière leurs liens, leur regard, leurs émotions, leur singularité 😉 Il n’est pas question de handicap mais bien de beauté, de magie, d’amour. ET c’est sur cela que nous devons communiquer, comme nous le faisons avec toutes les familles qui passent devant nos objectifs !

 

Au studio j’accueille des familles, avec personne en situation de handicap ou non 😉 et je mets chacun, chacune en lumière, pour révéler chaque personnalité, espièglerie, profondeur etc… Alors n’hésitez plus et autorisez vous un super portrait de famille !

 

Des portraits dans les institutions

L’engagement n’est pas que pour les familles, mais aussi pour les institutions. Peu accordent un budget pour avoir de photos digne de ce nom pour communiquer… Et pourtant, c’est la base. Des photos qui parlent de ce qu’il se vit dans ces instituions, car les parents n’y sont pas. Cela ne viendrait pas à l’idée d’un internat de ne pas valoriser leur programme… et pourtant… Dans les institutions spécialisées il y a des ateliers, des temps forts, des temps calmes,  etc.. Mettre tout cela en lumière c’est aussi mettre en lumière le travail des personnels soignants et accompagnants, c’est valoriser le lien qui se crée avec nos chers têtes blondes.

De plus, dans chaque école on a la possibilité d’avoir un portrait de notre enfant, et ce jusqu’au lycée… alors pourquoi pas pour la plupart des enfants en situation de handicap ? Parce que c’est payant? mais c’est logique que ce soit payant, car il y a un travail derrière, mais pourquoi enlever ce choix aux parents ? Et pour l’enfant lui même c’est primordial, en situation de handicap ou non. Avoir un beau portrait de soi, c’est envoyer une dose de confiance en soi, c’est accompagner ces âges de transition, c’est permettre de se révéler à soi, à l’autre.

Il est temps que les instituions et les représentants de l’état perçoivent l’importance du support photographique dans l’approche thérapeutique. Le support photographique fait du bien aux soignants, aux patients, aux enfants, aux familles, aux personnes qui ne sont pas touchées, à celles qui le sont… le média photographique est simplement une base grâce à laquelle on peut créer 1000 possibilités, 1000 communications, 1000 approches thérapeutiques, et valoriser ceux que l’on ne valorise que si peu…

 

Belle année 2020 !

C’est avec beaucoup de joie que je viens vous souhaiter une belle et heureuse année 2020 !

2019 fut mouvementée, et 2020 ne s’annonce pas tellement plus calme. Mais une chose est sûre, 2020 sera toujours rempli de portraits, de regards, de projets, d’expositions…et de Joie !

 

Noël…. en photo !

Ahhhh, Noël… Nous y sommes ! Les rues sont décorées, les vitrines des magasins regorgent d’idées de cadeaux à offrir et de guirlandes lumineuses. Les enfants ont fait leur lettre au Père Noël. Bref, la magie opère !

Personnellement, je suis toujours très partagée en cette période ! J’aime ce temps de magie, ce temps où je fais des sablés avec mes enfants, décore le sapin avec les décorations créées ensemble au fil des années, nos soirées « jeux de société-chocolat chaud », les yeux qui brillent de mes enfants, et de tous ceux qui viennent au studio. Cependant, je pense aussi (et c’est du vécu) à tous ceux pour qui Noël est une période difficile. Parce qu’ils sont seuls, parce qu’en cette période l’absence des êtres chers est encore plus fortes, parce que certaines familles sont « disloquées », parce que la surconsommation atteint souvent son comble en cette période, etc.

La course aux cadeaux est lancée ! Avez-vous le bon ? Celui qui fera plaisir ? Ou simplement celui qui vient combler une obligation d’achat 😉 mais il existe différents moyens de faire plaisir.

Idées cadeaux 

d’avoir longtemps cherché comment faire plaisir, sans forcément acheter, j’ai quelques idées, simples en plus d’une séance photo évidement 😉

– un produit DIY : peinture sur porcelaine, couture, coton lavable, bijoux, une écharpe costumisee, une histoire écrite, un album photo, une boîte à souhaits, à rêves ou à projets…

– un article d’un artisan : il y aura mis son savoir faire, son cœur, et cela se ressent dans le produit. Il peut être utile, décoratif, à porter… cela fait vivre une famille, et participe à l’economie Locale.

– un cadeau immatériel (sous forme de carte par exemple, ou d’enquêtes) : une balade en bord de mer, un pique nique dans un endroit inconnu, un massage, un escape game,

Il en existe tant d’autres évidement des idées cadeaux!

Une séance photo comme cadeau

Évidement, je vais vous parler du cadeau photo 😉 parce que je suis photographe mais aussi parce que je suis convaincue de ce que je vous dis 😉 

Offrir à Noël une séance photo, c’est aussi offrir de ce temps qui manque à tout le monde aujourd’hui ! Un temps partagé entre tous, qui réunit autour de la joie, du défi, de la zone de confort bousculée. Cette année, je vais mettre proche de Noël une famille qui souhaite à nouveau partager un moment fort. Certains sont partis et ont laissé un vide, d’autres sont trop occupés ou trop loin. Ce cadeau c’est pour rassembler, réunir, et vivre une expérience ensemble ! Cela crée de nouveaux souvenirs, de nouvelles anecdotes à raconter ensemble !

Une fois la session réalisée, il y aura un nouveau cadeau ! Celui de se retrouver pour découvrir les photos. Pas chacun de son côté mais ensemble, comme un rdv ! On rit à nouveau, parce que l’on se souvient de la clownerie faite à cet instant par le petit dernier, de la blague de papi qui a râlé, des bêtises faites par la grande fratrie heureuse de se retrouver. Il y encore de l’émotion : se voir, beaux et ensemble, se rendre compte que finalement la famille existe bien encore, différente d’avant, mais toujours là, avec ses différences et ses individualités.

Cette découverte sera également le moment de décider de ce que l’on fait des photos ! Un tableau à accrocher chez les uns ou les autres, un livre album pour garder plus de photos réunies, chacun des tirages pour que tous aient quelque chose, etc. Quelques semaines après, hop, on découvre l’objet-photo choisi ! On voyage à nouveau dans ce moment partagé, les émotions reviennent à nouveau, et souvent, très souvent cette remarque «  ho…. nous sommes beaux tous ensemble quand même… ». Chaque fois cela me fait sourire, de ce sourire qui confirme car oui, vous êtes beaux, ensemble, en solo, en couple, en famille… et s’offrir ce cadeau c’est simplement magique et en plus il dure une vie ❤️ Parce qu’a Chaque fois que vous regardez les photos, vous vous souviendrez !

 

Cette année, offrez un cadeau qui reste pour la vie, qui ne se consomme pas, qui crée un temps partagé où tout le monde, qui génère des rires et souvenirs, qui ne s’échange pas car il est unique, et personnel… Cette année offrez une séance photo et la finition papier qui vous raconte le mieux !

Nous Sommes à 361° espace d’art contemporain – Aix en provence

Le projet « Nous sommes » continue son chemin, et ses voyages à travers des lieux du centre ville d’Aix-en-Provence.

Mettre en lumière les acteurs économiques du centre ville est un vrai engagement, car ils font la singularité d’Aix-en-Provence, et j’aime l’idée de remettre l’humain au coeur de tout cela !

Me voilà donc à gérer des expositions, dans des lieux différents. Après avoir été dans mon ancien espace de prise de vue au sein de la Maison de la photographie d’Aix, les photos ont voyagé au Petits plats de Trinidad, rue d’Italie. Les voilà, aujourd’hui, dans cette belle galerie, auprès de 3 autres artistes de talent. 1 photographe, Jacqueline Laporte, et 2 sculptrices Clotilde Bornhauser et Christine Bottereau.

 

Je vous invite bien sur à venir découvrir leur travail et l’exposition nous sommes jusqu’au 10 novembre.

Travail d’artistes

Ce projet nous sommes m’oblige à sortir de mes habitudes. J’aime rester cachée, derrière mon appareil 😉 Mais si je dois porter ce projet, je dois aller au delà de mes lieux connus.

Je suis donc là, certains jours de la semaine, à vous accueillir dans cette belle galerie, entourée de créations des artistes qui exposent sur les même dates, ainsi que de ces portraits. Je regarde ces hommes et femmes, qui se sont engagés à mes cotés dans ce projet un peu dingue de valorisation de l’humain, et je suis reconnaissante et touchée.

Parce qu’il sont beaux, il sont là, fort de leur présence, de leur bienveillance, et comme il m’a été dit hier lors du vernissage, ils sont plein de sérénité et de sourires… Parce qu’il est question de personnes passionnées, engagées, aimant leur métier et souhaitant partager avec nous, ce qui les fait vivre chaque jour. Venir se promener dans ce lieux, c’est venir à la rencontre de ces hommes et femmes, qui chaque jour participe à la singularité de notre belle ville.

Notre engagement est aussi dans la prise de conscience qu’il est important de faire travailler justement ceux qui sont à coté de nous, et pas seulement internet. Je ne jugerais jamais le confort de commander de son canapé un objet qui arrivera le soir même sans que j’ai bougé, mais justement, rentrer dans un espace accueillant, avec du conseil, de la passion et du bonheur a quand même une vraie valeur ajoutée 😉 Alors certes, certains commerçants ne sont pas toujours accueillants, mais laissons leur une autre chance, ou testons celui d’à coté 😉 Et pour les entrepreneurs sans boutique, faites confiance à ceux qui sont proches de vous.. les retrouver dans leur espace de travail, ou dans un café pour discuter de votre projet, c’est aussi créer du lien, et donc donner du sens à ce que vous souhaiter réaliser. Et quant à la question du prix, prenons le temps de demander car souvent, ce n’est pas plus cher voir un peu moins, car nous consommons mieux et plus raisonnablement.

Retrouvez toutes les infos pour suivre le projet « Nous sommes » qui continue à grandir sur la page Facebook  et n’hésitez pas à partager pour le faire évoluer.

Un grand merci à 361°, espace d’art contemporain, pour leur accueil et leur soutien, ainsi qu’aux 3 artistes qui exposent sur les même dates car l’énergie qui se dégage de cette exposition est si douce et belle !